Le changement d’heure d’hiver revient chaque année en octobre et suscite toujours débats et interrogations. Faut-il continuer de gagner une heure fin octobre et en perdre une fin mars ? Quel intérêt aujourd’hui de maintenir un tel dispositif ? S’il permet de profiter d’une heure de sommeil supplémentaire, il n’est pas sans conséquences sur notre horloge biologique. Beaucoup constatent une fatigue inhabituelle, des troubles du sommeil ou des difficultés de concentration dans les jours qui suivent. Quels sont les effets de ce passage à l’heure d’hiver ? Comment se préparer au changement d’heure et adopter les bons réflexes pour profiter d’un sommeil réparateur ? On vous répond.

Bon à savoir

Cette année, le passage à l’heure d’hiver se fera dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre.

Le passage à l’heure d’hiver : comment ça fonctionne ?

Le changement d’heure d’hiver a lieu chaque année le dernier week-end d’octobre. Concrètement, à 3 h du matin, il faut reculer les aiguilles de sa montre d’une heure. Ainsi, il est officiellement 2 h. De quoi faire plaisir aux gros dormeurs ! Mais en réalité, le sommeil n’est pas du tout la raison de ce changement. Ce dispositif vise à mieux aligner les heures d’activité humaine avec l’ensoleillement, notamment pour réaliser des économies d’énergie.

Le saviez-vous ?

Dans les années 70-80, l’éclairage occupait une grande part du budget des ménages. Aujourd’hui, avec la démocratisation des ampoules LED, la consommation électrique due à l’éclairage a fortement diminué, rendant désuet le changement horaire.

L’origine du changement d’heure remonte aux années 1970, en réponse au choc pétrolier. L’idée était de limiter la consommation électrique en réduisant le recours à l’éclairage artificiel. Aujourd’hui, cette justification énergétique est moins évidente, mais le système reste en place dans de nombreux pays européens, dont la France.

Cette modification entraîne un décalage entre l’heure sociale, imposée par les horloges, et l’heure biologique, régulée par l’horloge interne. Même si l’on gagne une heure de sommeil la première nuit, l’organisme doit s’adapter. Certaines personnes ressentent alors une perturbation passagère qui peut durer plusieurs jours.

Dormir une heure de plus, est-ce vraiment bénéfique ?

Le passage à l’heure d’hiver est souvent perçu comme une bonne nouvelle, car il offre l’occasion de dormir une heure supplémentaire. Une bénédiction pour tenter de combler votre dette de sommeil, pensez-vous ? Pas vraiment. Le sommeil ne se mesure pas uniquement en quantité mais aussi en qualité. Or, le décalage d’une heure perturbe l’horloge biologique, qui règle les cycles veille-sommeil.

C’est ce qui explique aussi que lorsque vous faites une petite nuit, le fait de faire la grasse matinée durant le week-end ne vous fera pas “rattraper” votre sommeil perdu.

Pourquoi on gagne une heure de sommeil en octobre ?

Le passage à l’heure d’hiver consiste à reculer les horloges d’une heure le dernier week-end d’octobre. Ainsi, à 3 h du matin, il est en fait 2 h. Cette opération rallonge la journée à 25 heures, ce qui donne l’impression de disposer d’une heure supplémentaire de repos. En pratique, si l’on conserve ses habitudes de coucher, cette heure se traduit par une nuit un peu plus longue.

Ce gain reste toutefois ponctuel et ne modifie pas la durée réelle des journées, qui repassent à 24 heures dès le lendemain. Pour certains, comme les parents de jeunes enfants ou les travailleurs de nuit, ce bénéfice n’est pas toujours perceptible.

Les effets du changement d’heure d’hiver sur le sommeil

Si dormir une heure de plus peut sembler avantageux, le corps n’est pas toujours en phase avec cette modification. Notre horloge interne, appelée rythme circadien, a besoin de temps pour s’adapter. Le soir, on peut ressentir une envie de dormir plus tôt, et le matin, un réveil prématuré.

Bon à savoir

La sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil, est influencée par l’exposition à la lumière, ce qui perturbe parfois la qualité du repos. Certaines personnes dorment mieux grâce à la nuit qui tombe plus tôt, tandis que d’autres connaissent des réveils nocturnes ou une fatigue persistante. Les enfants, adolescents et personnes sujettes à l’insomnie sont souvent plus sensibles à ce décalage. En général, l’organisme retrouve son équilibre au bout de quelques jours, mais la période d’adaptation peut durer jusqu’à une semaine selon les profils.

Faut-il se préparer au changement d’heure en octobre ?

Anticiper le passage à l’heure d’hiver n’est pas indispensable pour tout le monde, mais cela peut réellement aider à mieux vivre cette transition. Votre organisme, et en particulier votre horloge biologique, est sensible aux variations de lumière et de rythme. Pour éviter fatigue, irritabilité ou troubles du sommeil, quelques ajustements simples suffisent à réduire l’impact de ce décalage d’une heure.

Nos conseils pour bien vivre le changement d’heure

Vous savez que le passage à l’heure d’hiver est difficile à vivre pour vous chaque année ? La première stratégie à adopter est de préparer votre corps quelques jours avant le changement. Il est recommandé de décaler progressivement l’heure du coucher et du lever de 15 à 20 minutes par jour, afin de faciliter l’adaptation.

💡 Commencez cette transition dès le lundi précédent le changement.

👉 Passez du temps à l’extérieur le matin, dès le lever du soleil. Ainsi, vous synchroniserez plus rapidement l’horloge interne.

👉 Limitez la consommation de caféine et le temps d’écrans en soirée pour favoriser un endormissement naturel.

👉 Pratiquez une activité physique douce, comme la marche ou le yoga afin de réguler l’énergie et d’améliorer la qualité de votre sommeil.

Mieux dormir avec l’auriculothérapie laser

Votre sommeil est difficile et instable ? Vous avez peut-être besoin d’un petit coup de pouce non-médicamenteux. C’est ce que LaserDtox vous propose par le biais d’une séance d’auriculothérapie laser spéciale sommeil.

L’auriculothérapie laser est une méthode douce et naturelle qui agit sur des points précis du pavillon de l’oreille (trigger points). Elle vise à rééquilibrer l’organisme et à apaiser certains troubles fonctionnels, notamment liés au sommeil.

Dans le contexte du changement d’heure d’hiver, elle peut contribuer à réguler le cycle veille-sommeil et réduire les sensations de fatigue ou de nervosité. En stimulant les points liés à la relaxation, cette thérapie favorise un endormissement plus rapide et un sommeil de meilleure qualité. Elle constitue ainsi une solution complémentaire pour les personnes particulièrement sensibles aux perturbations liées aux variations d’horaires.

Ne subissez pas le changement d’heure, maîtrisez-le !